Comme chaque année, Ceva a contribué à la surveillance des sous-types viraux impliqués lors d’épisode de grippe, en collaboration avec les vétérinaires intervenant dans les élevages porcins. Voici les principales observations qui en découlent.
Après la forte augmentation de 2020 et 2021, le nombre d’élevages investigués pour recherche grippale s’est stabilisé. En 2024, le virus grippal a été recherché dans 223 élevages.
Les résultats obtenus montrent que depuis 2020, le taux de positivité grippe des élevages investigués a fortement chuté pour s’établir à 32% en 2024.
Figure 1 : nombre d’élevages investigués vis-à-vis de la grippe et taux de positivité des élevages selon les années (données collectées par Ceva)
En ce qui concerne les sous-types isolés, le H1avN2, présent en France depuis l’épidémie de 2020, se maintient dans les élevages de porcs français.
En 2024, H1avN2 représente 63% des virus identifiés, suivi par H1avN1 (26%) et H1N1pdm (9%).
La présence simultanée de deux virus dans le poumon d’un porc a été mis en évidence en 2024. Ce type de situation peut conduire à des réassortiments viraux et à l'apparition d'un nouveau virus.
Figure 2 : fréquence de détection des différents sous-types grippaux selon les années (données collectées par Ceva)
Ce suivi des sous-types circulants et des potentiels virus réassortant est d'autant plus important que la grippe est une zoonose.
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